Les odomètres sont des capteurs embarqués qui mesurent une distance parcourue.
Le principe des premiers odomètres consistait en un plateau horizontal comportant des cases dont chacune contenait un caillou ou une bille. Ce plateau entrainé par la roue au contact du sol se déplaçait par l'intermédiaire de pignons. A une position donnée, chaque case passait sur un trou laissant échapper une bille qui tombait dans un tiroir. A la fin de la mesure, le nombre de billes tombées indiquait la distance parcourue. Il fallait calculer le rapport entre le diamètre de la roue, les engrenages et la distance des cases sur le plateau afin de déterminer la distance parcourue avec précision.
Les odomètres les plus classiques sont des ensembles électromécaniques. Ils sont composés d’une roue en contact avec le sol et d’une roue dentée (ou roue codeuse) entraînée par la première roue. Une paire de faisceau lumineux infrarouges sera coupée par le passage de la roue codeuse. L’ordre dans lequel les faisceaux sont coupés donne le sens de la rotation, le nombre de coupes donne la mesure du déplacement.
De nos jours, le capteur odomètre, plus couramment appelé compteur kilométrique est un des nombreux capteurs qui compose la voiture autonome. C'est l'un des plus rudimentaires.
On voit également apparaître des capteurs magnétiques. Au lieu d’entraîner une roue codeuse, ils font tourner un aimant (système utilisé notamment pour le vélo par les compteurs qui affiche la vitesse moyenne etc...). Un capteur fixe mesure l’orientation du champ magnétique et en déduit le déplacement et comme pour les capteurs électromécanique, en fonction de la fréquence de passage de l'aimant, il est capable d'estimer une vitesse.